L'équipe de Literaguru a entrepris l'examen de la poésie de Yesenin. Un de ses poèmes les plus célèbres - "Je ne regrette pas, n'appelle pas, ne pleure pas." Maintenant, de nombreux musiciens le chantent en musique, créent des chansons originales et même des clips vidéo. Pourquoi le poème, qui aura bientôt cent ans, est-il toujours aussi populaire?
Histoire de la création
Le poème de Sergei Alexandrovich Yesenin «Je ne regrette pas, n'appelle pas, ne pleure pas» a été écrit en 1921, lorsque l'auteur avait 26 ans. Il se réfère à la fin de l'œuvre du poète et est un exemple de paroles philosophiques. Il a été publié pour la première fois dans le magazine "Red Cornfield" en 1922.
C'est l'introduction lyrique du sixième chapitre de «Dead Souls» de Nikolai Vasilyevich Gogol qui a inspiré l'auteur pour créer cette œuvre.
Genre, mise en scène, taille
Le genre de cette œuvre est l'élégie. Il s'agit d'un poème lyrique dans lequel l'auteur partage ses expériences profondément personnelles et attristées. L'auteur réfléchit sur la vie passée et que le passé ne peut être restitué. Bien que le héros lyrique affirme «qu'il ne regrette pas, n'appelle pas, ne pleure pas», une humeur triste règne dans le monologue.
La taille de l'œuvre est la chorée (un pied de deux syllabes avec un accent sur la première syllabe et les syllabes impaires suivantes).
Images, symboles, composition
Le poème est rempli du désir du jeune poète pour sa jeunesse qui passe. Il comprend qu'il est capturé par la fugacité de la vie et ne peut rien y faire. Par structure, l'ouvrage est un petit monologue de l'auteur avec son lecteur. Comme son meilleur ami, il partage ses sentiments sincères sur la vie et la jeunesse.
Dans ce poème, comme dans toutes les paroles de Yesenin, les tours de parole figuratifs et symboliques prévalent. Les images du printemps sont associées à la jeunesse du poète, mais l'automne arrive avec le temps et emporte les années et les souvenirs de la jeunesse, une fois que les feuilles vertes jaunissent et tombent des branches, tout comme les souvenirs des jeunes années s'estompent. La vieillesse arrive, c'est inévitable, et l'auteur s'en rend compte, malgré ses jeunes de 27 ans.
La présence d'images et de symboles dans cette œuvre prouve qu'il s'agit bien d'une réflexion philosophique. Pour transmettre l'émotivité dans le poème, l'auteur utilise des exclamations, des questions et des adresses fréquentes: «L'esprit d'un vagabond!», «Ma vie?». La métaphore "cheval rose" symbolise une vie romantique et insouciante durant sa jeunesse. «Le pays du chintz de bouleau» symbolise également la jeunesse, un pays où tout était facile et insouciant, mais dans lequel il ne pourrait jamais retourner.
Thèmes et enjeux
De nombreux poètes ont soulevé, élèvent et continueront de soulever le thème de la vie humaine. Le héros de notre travail, c'est-à-dire le jeune Yesenin lui-même, le cœur lourd, se rend compte que la jeunesse est passée, la vie n'est plus la même, et il n'est plus aussi jeune et arrogant qu'auparavant. Le plaisir de la jeunesse lui est désormais étranger, il ne veut plus «traîner pieds nus». Son âme n'est plus brûlante, son regard n'est pas arrogant, même son cœur bat maintenant différemment.
Sergei Alexandrovich Yesenin dans cette œuvre réfléchit à la fugacité de la vie et à la soudaineté de la mort. Le poète comprend amèrement que dans ce monde il n'y a rien d'éternel et que la vie de chacun de nous se termine tôt ou tard. La vieillesse est inévitable, et la jeunesse est si courte et insaisissable que vous devriez apprécier et apprécier chaque seconde de plaisir insouciant.
Sens
L'idée principale de ce travail est la soudaineté de toute vie. L'auteur veut montrer que nous sommes tous mortels, que les jeunes partent toujours vite et tranquillement, mais ne le regrettez pas, il suffit de le supporter. "Je ne regrette pas, je n’appelle pas, je ne pleure pas" - ces lignes ont été écrites trois ans avant la mort du poète. Peut-être avait-il déjà prévu la mort imminente imminente.
De plus, l'idée de tout le poème peut s'exprimer par la phrase: «Nous sommes tous, nous sommes tous périssables dans ce monde», car tôt ou tard nous devrons nous réconcilier avec le départ de la jeunesse et les meilleures années de notre vie. Mais en même temps, dans ce poème, il n'y a pas de regrets pour les années vécues, au contraire, il n'y a que le bonheur d'accepter la fugacité de la vie: "Puissiez-vous être béni pour toujours, ce qui est venu couler et mourir."
Moyens d'expression artistique
Un grand nombre de moyens d'expression artistique est contenu dans ce poème. Pour transmettre toute l'imagerie et la réalité de ses pensées, l'auteur utilise des métaphores inhabituelles: «pays du chintz de bouleau», «fumée de pommier blanc», «blessure en plein essor», «traîner pieds nus».
En général, le poème est caractérisé par la paix, la monotonie et la tranquillité. L'auteur compare sa jeunesse qui passe avec les courses de chevaux «sur un cheval rose» et la vie humaine avec des feuilles d'érable: au début, elles sont fraîches et vertes, comme notre jeunesse, mais le temps passe, et tôt ou tard, les feuilles sèchent et tombent au sol, comme et la vie de chacun d'entre nous prendra fin. La triste humeur de l'œuvre est complétée par toutes sortes d'épithètes: «périssables», «vagabonds», «perdus» et «pommiers blancs», des promenades pieds nus et un sentiment de premier amour tombent dans nos plus jolis souvenirs de jeunesse.
En conclusion, Sergey Alexandrovich souligne que toute vie se termine tôt ou tard («nous sommes tous périssables dans ce monde») et c'est un processus inévitable pour le monde vivant tout entier. La dernière phrase du poème, "Traitez et mourez", indique que l'auteur est reconnaissant au sort de sa vie et de sa jeunesse, et anticipe peut-être déjà sa mort imminente.